Après 14 ans passés à cette fonction, Martial DRAY quitte la présidence du Conseil Scientifique du Geopark Chablais. Bienvenue à Patrick LACHASSAGNE, qui lui succède.
C’est lors de la réunion du Conseil Scientifique du 21 septembre que Martial DRAY a quitté ses fonctions de Président. Il aura milité pour deux objectifs majeurs : l’obtention du label Geopark en 2012, et la revalidation du label en 2016. Il aura su mener avec brio ce long travail de terrain, de réunions, de rédaction, avec en parallèle une information continue auprès des élus et de la population locale pour que la Chablais puisse être labellisé. Élus et techniciens du SIAC le remercient chaleureusement pour son travail et son implication, qui aura permis aux 62 communes du Chablais de s’investir autour d’un programme fédérateur : le Geopark Chablais.
Durant cette même réunion, les membres du Conseil ont procédé à l’élection du nouveau Président. Patrick LACHASSAGNE a été élu à l’unanimité.
Titulaire d’un doctorat en Hydrologie et Hydrogéologie Quantitatives réalisé à l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris en 1989, M. LACHASSAGNE dispose également d’une Habilitation à Diriger des Recherches depuis 2008. Son parcours professionnel lui a permis de combiner activités de recherche scientifique et applications des techniques et méthodes dans le domaine de l’eau, et plus spécifiquement dans celui des eaux souterraines.
En tant que Président du Conseil Scientifique, il souhaite poursuivre le recensement et la mise en valeur des travaux de recherche qui concernent le Geopark, accroitre le rayonnement du Chablais à travers de nouveaux projets de recherche et de coopération, et favoriser la communication de ces découvertes auprès du grand public.
En savoir plus sur les rôles et la composition du Conseil scientifique du Geopark
Zoom sur l’actualité de la recherche en Chablais
Valériane PELÉ (Master 2 hydrogéologie à l’Université de Montpellier) a réalisé durant le premier semestre 2017 un stage de recherche portant sur les zones humides dans le secteur du Mont Bénand et du Lac de la Beunaz.
Le projet de recherche visait à mieux comprendre la structure géologique de cette zone, et son fonctionnement hydrogéologique. Les résultats ont été présentés lors d’un conseil municipal de la commune de Saint-Paul-en-Chablais en juillet. Le fonctionnement des zones humides s’explique notamment par l’interaction des glaciers qui recouvraient jadis le Chablais. La quasi-totalité des lacs sur le versant nord sont de type glaciaire, mais sur le versant sud (côté Faverges) les dépressions seraient dues à des dissolutions de la roche en profondeur. La meilleure connaissance de ce secteur pourra peut-être permettre, à l’avenir, une valorisation à but explicatif destinée au grand public sur le site.