Du 4 au 6 septembre dernier, plus de 100 chercheurs en science de la Terre venus de 11 pays différents, se sont rencontrés à Sion (Valais-Suisse) pour échanger sur les derniers résultats de leurs recherches concernant les Alpes. L’occasion pour le Géoparc de présenter son prix de thèse sur des études menées dans le Chablais.
Tous les deux ans, les chercheurs en sciences de la Terre se rencontrent pour échanger sur les nouveautés concernant les Alpes. Dans les forums pluridisciplinaires, de nouvelles théories sont avancées et débattues entre experts de différents domaines : tectonique et géologie structurale, géochimie et sédimentologie, géophysique et géomorphologie.
Croiser les résultats de différentes disciplines permet aux chercheurs d’envisager leur propre recherche sous un autre angle. Ces échanges se révèlent donc particulièrement enrichissants et ne cessent de démontrer que les Alpes, véritables archives du passé, ont encore beaucoup à révéler ! Malgré plus d’un siècle de recherches poussées, beaucoup de questions apparaissent et de nombreuses inconnues subsistent.
Théorie surprenante
Depuis des décennies, il était accepté qu’en lieu et place des Alpes actuelles il y avait un océan « Téthys Alpin », similaire à l’Atlantique. Avec les derniers regards croisés des géologues de terrain et des géophysiciens, qui font des modélisations de la tectonique des plaques, la nouvelle théorie avancée est que cet océan avait une largeur de l’ordre de 400 km maximum, et non une largeur comprise entre 700 et 1000 km comme les scientifiques le pensaient jusqu’à maintenant !
La Terre bouge en Chablais
Depuis plusieurs années (2004) des séismes ont été enregistrés dans la région de Novel (St-Gingolph).
Mais des phénomènes restent inexpliqués : des mouvements de la Terre très peu profonds (inférieur à 5km) et focaliséssur une même zone démontre un phénomène d’extension.
Cette activité est toujours en cours : pour preuve, le tremblement de terre enregistré le 28 mai 2019 à Novel d’une magnitude de 4 ! A suivre.
Pour en savoir plus consultez les articles scientifiques en anglais :